Quand on prend le mauvais sentier... [PV Sam.H]

Il était environ 17 hrs quand Devon Jones était sorti de chez elle pour aller vardouiller on ne sait où. Elle avait prit avant de partir un sac d'une taille conséquente, qui avait depuis toujours fait le mystère de ses proches : Qu'est ce qu'une femme pouvait bien mettre dans ce sac ? Ils savaient tous qu'un tube de rouge à lèvres, c'était petit, ainsi qu'un tube de vernis ou un flacon de fond de teint et, en prime de tout, Devon n'en mettait jamais. Dès qu'ils lui posaient la question, elle arcait un sourcil en prenant un air mystérieux, puis haussait les épaules en lançant un qui "Qui sait ?!" qui restait son dernier mot avant de sortir. Elle n'était pas bavarde, tout le monde le savait.
Ce que ce sac contenait, c'était premièrement un livre qu'elle avait eut du mal à avoir, parlant de centaines de créatures surnaturelles dont les 3 quarts paraissaient vraiment tout droit sorties des pires films d'horreur, et dont elle ne devait connaître qu'un dixième -et encore-. Accompagné de ce livre se trouvait quelques sortes d'armes, enfin un poignard d'une taille légèrement effrayante, un tube de bombe d'on ne sait quoi -pas du lacrymogène tout simple en tout cas-, et un ou deux paquets de sel. Enfin, voici les choses qu'on ne trouve habituellement pas dans un sac, le reste n'a pas besoin d'être cité.

Devon transportait aucun de chose défensive -oui, elle n'attaquait jamais, elle se défendait- car elle connaissait la présence d'êtres surnaturels dans sa petite ville. A vrai dire, elle les recherchait même, mais pas pour les tuer, non, pour les voir, pour en savoir plus, ou pour passer le temps et risquer sa vie... Son but, elle ne le connaissait elle même que très vaguement. Ce soir là, elle avait décidé de faire la même chose, sa petite patrouille, son jeu de curieuse soupçonneuse... Et ce soir, c'était à la forêt qu'elle souhaitait aller.

Elle y alla effectivement, ayant entendu dans le centre ville quelques rumeurs asses étranges au sujet de choses aperçues par des promeneurs ou des campeurs... Elle voulait elle aussi voir ses choses là, bien entendu. Elle passa dans par la forêt, seule et à pied. Le temps s'écoula pendant qu'elle marchait à travers les bois, scruptant au début avec une certaine motivation les moindres mouvements de feuilles ou potentielles sources de bruits. Au fil du temps, sa motivation fut moindre et ses pas plus lourds, plus bruyants... Il faisait à présent nuit et elle n'avait rien aperçu de suspect, à son plus grand regret.

Apparu alors devant la jeune femme une sorte de carrefour naturel, d'où partait quelques sentiers tracés par l'usure des promenades. Elle resta planté là quelques instants avant de prendre au hasard celui de gauche. Elle fit une bonne centaine de pas avant que les arbres ne deviennent moins denses, et que la brume recouvre ses envirrons. C'était inquiétant et, malgré son courage parfois bien trop intrépide et son je-m'en-foutisme permanent, Miss Jones angoissait légèrement.

Un bruit se fit entendre quelque part. Elle ne bougea plus d'un poil et, pour se rassurer ou être prète au besoin, referma sa main sur la hanse de son poignard... Quelque chose était non loin d'elle, dans les mêmes marrais, mais elle ne pouvait rien voir à cause de la brume trop envahissante. Sur le coup, elle regretta presque de ne pas être comme les autres qui, eux, devaient être tranquillement au cinéma devant un faux film de peur... Elle, qui sait, elle allait peut-être le vivre...

hj/Pas terrible: Sorry

Devon avait sortit son poignard de son sac, et le tenait fermement devant elle. Elle ne le brandissait pas, non, elle l’avait juste devant elle, mais serait prête à le brandir en moins d’une seconde, elle en était persuadée. Elle était rapide et avait de nombreux réflexes. Bon, à l’inverse, elle manquait de classe, de féminité, d’humour… On ne pouvait pas tout avoir, c’était certain. Personne n’est parfait, et Devon ne serait pas Devon si elle était… l’opposé de Devon.
Le fait de tenir son arme si fort était légèrement rassurant, si quelque chose se jetait sur lui avidement, elle pourrait peut-être lui planter sa lame dans le ventre… Les armes en argent tuaient de nombreuses créatures, elle avait lu ça dans un de ses livres traitant du sujet. Mais aucun nouveau bruit ne s’était fait entendre depuis le précédent, ce qui rendait la situation encore plus angoissante. Soit elle avait rêvé et toute cette histoire de surnaturel lui était monté à la tête, dans ce cas là, elle était devenue complètement cinglée ce qui était tout autant apeurant, ou dans un autre cas, la chose présente non loin d’elle s’était cachée et la guettait, l’observait… l’attendait pour… Holala, elle ne savait quelle situation était la plus alléchante. Elle se hasarda tout de même à faire un pas de plus à travers les marais, tentant d’ouvrir ses oreilles pour percevoir un autre bruit que celui de ses propres pas… En vain.

Soudain, cette fameuse chose sortit de nulle part et apparut en plein devant elle. Il ne s’agissait pas d’un chien à deux têtes, d’un démon rouge sang aux yeux luisants ni de rien d’autre qui y ressemblait de loin ou de près. A première vue, c’était un homme, mais elle avait cru lire dans un autre de ses bouquins que certains esprits ou démons prenaient possessions d’humains, ou alors que d’autres créatures avaient un aspect des plus humains. Dur de s’y retrouver avec tout ça. En prime de tout, il avait une arme et un regard vraiment mauvais, ce qui accentuait ce mauvais pressentiment qu’elle ressentait depuis l’entente du bruit. Devon prit quelques secondes pour analyser la situation… Il avait une carrure hallucinante, un regard aussi sombre, froid et sinistre que Devon elle-même et une énorme arme, contre laquelle elle et son poignard n’avaient aucune chance. S’il voulait la tuer, il y parviendrait sans aucune peine. Elle se disait souvent que si elle devait mourir, elle voudrait que ça arrive avec classe et dignité, avec force… en se battant, même si le résultat n était la perte. Ce n’était pas ce soir qu’elle réaliserait ce rêve.

L’homme –ou la créature camouflée dans son corps- prit la parole, d’une voix menaçante. Il lui ordonna en gros de ne pas bouger, sans quoi il n’hésiterait pas à l’abattre. Elle sourit intérieurement, typiquement masculin de vouloir dominer la situation. De toute façon, elle ne comptait absolument pas bouger, et avait pour projet de s’enraciner ici même, là, dans ce marais, s’il lui laissait encore un peu de temps à vivre. Elle préféra tout de même éviter de répondre, il semblait assez énervé tout seul pour qu’elle n’ait besoin d’en rajouter une couche, vraiment.
Il regarda partout autour d’eux, ce qu’elle trouva assez étonnant. Elle-même n’aurait jamais osé détourner le regard de la sorte, ne sait-on jamais ce que l’adversaire pourrait entreprendre pendant ce laps de temps, aussi minime soit-il.

Il prit ensuite une nouvelle fois la parole, et enchaina une succession de questions qu’elle trouva malvenues. Et la politesse dans tout ça ? Dans les mœurs du monde normal –celui où les gens vivent en ignorant les créatures qui rodent autour de leurs maisons…- on se présentait d’abord, avant de déclarer une interview à son locuteur.

« Et toi, tu es qui pour me poser autant de questions ? Un flic ? Si oui, tu as une carte ? Et un permis pour le port d’arme aussi ? » Rétorqua-t-elle sur le même ton, agressif et arrogant, comme lui.
« Démons, vampires, armes… Un chasseur à tous les coups… » Supposa-t-elle avec un certaine once dont ne sait quoi perçant dans sa voix. Pas de la peur, non, au contraire, un peu d’ironie peut-être, ou de mépris… On ne le sait pas. « Décidemment, j’ai vraiment pas de chance ce soir… » Oui, premièrement elle se trompait de chemin et finissait la soirée dans un marais vaseux, secondement elle tombait sur un homme probablement responsable de nombreuses morts et, pour finir, un chasseur. Elle savait pertinemment que, à Palo Alto, l’entente Chasseurs / Elus n’étaient pas très bonnes, elle espérait alors que lui n’avait pas pour distraction de les abattre, sans quoi ce soir serait son dernier.

Un dilemme prit alors place dans son esprit. Devait-elle décliner son véritable statut, pour écarter les soucis de démons et vampires sur son compte, ou devait-elle le taire, au cas où il chasserait également les élus ? Elle détestait se tracasser ainsi, et trancha donc le plus vite possible, pour le juste milieu.

« Mais ne t’en fais pas, je ne suis ni un démon ni une vampire…»

je t'oublie pas^^ je te répond cet aprem!

J'éditerai ce message